Depuis que, petite fille, je faisais de l’équitation sur poney, j’étais fascinée par l’idée de galoper à travers les vertes steppes de Mongolie. Aussi, alors que nous planifions notre voyage mongol, l’équitation se trouvait en haut de la liste. Moins de 36 heures après notre arrivée, le rêve est devenu réalité et nous étions sur nos chevaux mongols à la découverte du paysage du Parc National de Gorkhi-Terelj !
Le Parc National de Gorkhi-Terelj est situé à 40 kilomètres (25 miles) et deux heures de route de la ville, une sortie agréable depuis Ulaan Baatar. C’est l’un des 14 parcs nationaux de Mongolie. Les visiteurs ont tendance à voir juste une infime partie du parc, mais des promenades de plusieurs jours à cheval peuvent être organisées pour de plus amples explorations.
Notre guide Tuvshin avait organisé le voyage à partir de Ulaan Baatar et nous sommes arrivés dans le parc deux heures après notre départ de la capitale. Nous avons atteint la yourte (ger, habitation temporaire traditionelle) d’une famille nomade, gérée par une femme nommée Puuje (grand-mère). La fille aînée de la chef de famille nous a accueillis dans l’un de leurs équipements et nous a servi le thé au lait chaud. Elle nous a rapidement apporté notre déjeuner, composé de boulettes de viande, soupe, yaourt séché « aaruul », fromage séché « byaslag » et beurre maison « urum ». Tuvshin nous a expliqué le processus de « cuisson » différent pour chacun de ces produits laitiers et fourni les grands principes de la culture traditionnelle en yourte : l’ordre dans lequel la nourriture a été servie, commençant par la « tête » du groupe assis à la « tête » de la table, les membres de la « famille » sur le côté droit et les « invités » sur la gauche. Nous étions tous invités et notre hôte a suivi cet ordre.
Il était bientôt temps de monter sur nos chevaux qui nous attendaient. Ils étaient relativement en bonne forme, et malgré un certain côté sauvage et farouche, obéissaient bien à nos directions. Ce n’était pas un tour à la queue leu leu, bien que cela pourrait l’être, si on veut… En fait, notre guide pensait que j’étais une débutante (je pense parce que j’ai eu un problème au moment de monter : un pantalon trop serré, une pochette de grande taille et le récent déjeuner…) et il conduisait mon cheval avec une corde. Rapidement, je lui fis comprendre que je savais monter et pris le contrôle complet de mon cheval. Ceux qui aiment galoper auront des chances de le faire. Je pris lentement connaissance avec mon cheval nommé Gigic Harlag, qui se traduit par “Petit Pie” à cause de son motif bicolore.
Notre voyage commença par une vallée ouverte entourée de hautes collines, certaines couvertes de pins, d’autres arides. Bien que nous fumes à la fin du mois d’août, le paysage était toujours très vert et nous ne pouvions pas détacher nos yeux du paysage étonnant. Les yourtes (gers) étaient réparties tout au long de la plaine, et nous pouvions voir des troupeaux de moutons, vaches et chevaux. Notre guide nous conduisit sur une pente douce vers le haut de la montagne, ce qui donna l’occasion rêvée pour notre premier galop. Un seul mot : passionnant ! Les chevaux mongols sont petits et trapus et leur galop n’est pas ce que je qualifierai de plus confortable ! Ajouter à cela une selle incommode – un mélange d’anglais dans la forme, mais aussi un peu de western! Ce premier tour fut une expérience à coup sûr ! J’avoue que j’ai tenu le pommeau de la selle car ces petits chevaux n’ont aucun cou auquel se tenir.
Nous passâmes par un camp d’hiver. Une famille généralement séjourne dans le camp d’hiver fait de structures en bois et de pierres, où les humains et les brebis passeront les mois froids.La plupart des éleveurs vont avec leur bétail dans une ville voisine, en hiver, où ils ont un emploi différent, comme notre guide Byrat, qui est ingénieur électricien la moitié de l’année. L’emplacement de ce camp sur une partie plate de la colline était parfait, les bâtiments situés au milieu des arbres. Mais je ne peux pas imaginer les conditions en plein hiver, avec des températures au dessous de zéro et de longues nuits noires…
Tuvshin partagea sa connaissance du Parc National de Gorkhi-Terelj, et nous discutâmes de la faune et du parc. Il mentionna un trek de 3 jours à cheval qui permettait d’explorer plus profondément le parc et le lac. Cela semblait très attrayant et je pouvais nous voir planifier un tel voyage, une autre fois. En ce qui concerne la faune, le parc a une petite population d’ours noirs et de loups, même si ceux-ci ne sont pas une préoccupation majeure pour les résidents, humains et animaux.
Nous passâmes les heures suivantes admiratifs du paysage, escaladant les collines, traversant plusieurs forêts de pins noirs et descendant les pentes rocheuses et les prairies hautes. Nous galopâmes plusieurs fois, même si le cheval de Bruno avait besoin de beaucoup d’encouragement pour le faire. J’avais pris confiance en mon petit cheval et commença à accélérer notre rythme. Nous nous arrêtâmes pour une pause sur une hauteur, pour apprécier la vue imprenable sur deux vallées distinctes. Les chevaux en profitèrent pour brouter l’herbe verte, comme ils le faisaient chaque fois quand nous nous arrêtions. La joie d’avoir une nourriture en permanence à proximité !
Il était temps de retourner et nous descendîmes par quelques zones escarpées avec des roches. Nos chevaux étaient prudents et avançaient très lentement. Bruno et Tuvshin mirent même pied à terre pour sur une section particulièrement rocailleuse. Sachant que je pourrais avoir un dur moment pour remonter, je restai sur mon cheval, mais fis très attention pendant la descente.
La météo changea en fin d’après-midi, passant de conditions ensoleillés à orageuses et nous eurent quelques gouttes de pluie. Je craignais une averse qui nous laisserait trempés, mais heureusement ce n’était rien de sérieux, plus rafraîchissant que vraiment dérangeant. Tuvshin mentionna qu’il avait fortement plu la semaine passée, ce qui gonfla les rivières et certaines des routes et des sentiers furent transformés en chemins boueux. Mais cette pluie régulière expliquait pourquoi le parc Gorkhi-Terelj était si vert!
Comme nous approchions du « village » central où étaient la plupart des gers, nous ne pouvions pas en croire nos yeux devant des multiples troupeaux de moutons, mais surtout un troupeau de yaks ! Nous galopâmes même à côté d’eux… C’était le bonheur, la réalisation d’un rêve de monter à cheval en Mongolie!
Avant d’atteindre notre destination finale, nous traversâmes plusieurs rivières et sentiers boueux. La plupart d’entre eux était en fait de petits ruisseaux profonds jusqu’au genou des chevaux, mais le dernier d’entre eux était la rivière Tuul, plus large et plus profonde qui mène à Ulaan Baatar. L’eau froide et rapide atteignait les épaules de nos chevaux et nous avons dû lever nos pieds et nos genoux pour éviter de nous mouiller. Bruno fut obligé de lever encore plus haut de part ses longues jambes. Pour une fois, ma petite taille fut un avantage car je dus simplement lever mes bottes!
C’était la fin de notre promenade, une après-midi de pure magie. Je ne pouvais toujours pas croire que j’avais chevauché les steppes de Mongolie…
Alors que nous retournions vers Ulaan Baatar, Tuvshin fut une fois de plus une excellente source d’information sur la vie et la culture mongoles, et son anglais parfait contribua à donner des nuances aux explications et détails historiques. Bruno et moi avons adoré notre tour à cheval dans le Parc National de Gorkhi-Terelj depuis Ulaan Baatar et je ne recommanderai jamais assez cette expérience.
Notre tour à cheval de tour dans le Parc National de Gorkhi-Terelj fut gracieusement offert par Rara Avis à travers Viator. Comme ancienne Directrice du Contenu Marketing chez Viator.com, je vous recommande leurs tours et activités en Mongolie. Ce sont des liens d’affiliation, ce qui signifie que nous recevons un pourcentage si vous effectuez un achat à les utiliser, sans frais supplémentaires pour vous. Notre avis est le nôtre et n’est pas touché par ces liens d’affiliation.
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